Notre rendez-vous quotidien. Une poésie de moi, une image numérique à caractère informatif, une vidéo YouTube.
Bonjour cher lecteur de septembre, déprimé mais courageux,
Si la poésie s’efface, la vie la suit.
Sa musique dessine une trace comme un cri.
La raison et toute sa prose, lourd rocher
Pèse comme une pierre tombale essoufflée,
Écrase toute tentative d’azur.
Coincés dans des cubes très durs,
Nous restons immobiles, statufiés, grabataires
seul le rire des poètes nous libère.
Cherchez la rime elle va venir
Toute seule, il n’y a rien à faire,
Mais ouvrir un esprit disponible
A l’infini champ des possibles.
N’attendez pas la vie advient
Elle trouve un unique chemin,
original pour chacun,
Seule la poésie crée le lien.
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Ce petit livre jaune fait partie de mon univers et accompagnent bien l’esprit de cette lettre. Il a été édité au Cherche Midi. Une vieille anthologie de 1981 avec beaucoup de styles dedans, et même des dessins de Wolinski à la fin. Jean Orizet a classé les poèmes dans une logique qui peut servir de base à la réflexion entre humour et poésie :
Désespoir et sérénité - Une tendresse qui grince - La dérision de dieu et des hommes - L’absurde au jour le jour - Au propre comme au figuré - La fable de l’étrange - Un désespoir lucide - Des mots qui se télescopent - Au royaume des loufoques et des philosophes pour rire.
Vous pouvez encore trouver cette anthologie chez les bouquinistes en ligne, j’aime cette couverture dont le graphisme à l’esprit collage à un petit côté Terry Gilliam chez les Monthy Python.
Jean Orizet ne réalise pas que des anthologies, il est poète lui aussi.
Mon site internet (quartier général) : http://vincentnesler.fr
On se dit à demain, ce serait bien :)