Poème : mais pourquoi des poèmes ?

Notre rendez-vous quotidien. Une poésie de moi, une image numérique à caractère informatif, une vidéo YouTube.

C'est mon herbe
2 min ⋅ 06/09/2024

Bonjour cher lecteur de septembre, déprimé mais courageux,

Un poème mais pourquoi ?

Si la poésie s’efface, la vie la suit.
Sa musique dessine une trace comme un cri.
La raison et toute sa prose, lourd rocher
Pèse comme une pierre tombale essoufflée,

Écrase toute tentative d’azur.
Coincés dans des cubes très durs,
Nous restons immobiles, statufiés, grabataires
seul le rire des poètes nous libère.

Cherchez la rime elle va venir
Toute seule, il n’y a rien à faire,
Mais ouvrir un esprit disponible
A l’infini champ des possibles.

N’attendez pas la vie advient
Elle trouve un unique chemin,
original pour chacun,
Seule la poésie crée le lien.

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Ce petit livre jaune fait partie de mon univers et accompagnent bien l’esprit de cette lettre. Il a été édité au Cherche Midi. Une vieille anthologie de 1981 avec beaucoup de styles dedans, et même des dessins de Wolinski à la fin. Jean Orizet a classé les poèmes dans une logique qui peut servir de base à la réflexion entre humour et poésie :

Désespoir et sérénité - Une tendresse qui grince - La dérision de dieu et des hommes - L’absurde au jour le jour - Au propre comme au figuré - La fable de l’étrange - Un désespoir lucide - Des mots qui se télescopent - Au royaume des loufoques et des philosophes pour rire.

Vous pouvez encore trouver cette anthologie chez les bouquinistes en ligne, j’aime cette couverture dont le graphisme à l’esprit collage à un petit côté Terry Gilliam chez les Monthy Python.


De l’image et du son :

Jean Orizet ne réalise pas que des anthologies, il est poète lui aussi.


Mon site internet (quartier général) : http://vincentnesler.fr
On se dit à demain, ce serait bien :)

C'est mon herbe

Par Vincent Nesler

A propos de moi, je travaille comme formateur pré insertion dans une association professionnelle pour la formation des adultes. C’est pas facile pour les gens du commun en ce moment, je vois. Alors le soir, j’écris, je dessine, je mange des gâteaux apéritifs et surtout j’écoute de la musique et je regarde des films et j’évite ce que sont devenus les médias, j’essaye de survivre au clientélisme ambiant en m’entourant de références POP, de nostalgie et d’imaginaire. J’aime l’esprit libertaire des années 60, les traces qu’elles ont laissées.