Poème : la fête n'est pas tout à fait finie.

Ce soir. Une poésie de moi, une peinture, un lien vers une vidéo avec de la vraie poésie dedans.

C'est mon herbe
2 min ⋅ 13/09/2024

Bonjour cher lecteur à l’âme bien automnale,

Après la fête, après le passage du cirque dans le village, après le concert, un vide s’installe, mais l’air conserve encore une certaine qualité de mouvements, d’ondulations, de vibrations. Rien n’est jamais comme avant. Même la nostalgie possède son lot de nouveautés.

Un poème, une échelle posée en l’air

Communiquer avec les astres,
C’est une question d’ouverture,
Il s’agit d’écouter ce qui n’est pas là près de l’âtre,
Mais ce qui dépasse la toiture.

La liberté est celle de l’esprit,
Celui qui puise au delà des mots raisonnés,
Au milieu de la musique et du bruit,
Et qui laisse entrer le fleuve Léthé.

Tout ce qu’on a oublié,
Tout ce qu’on a jamais vécu,
Surgit dans une séquence crue,
Un enchaînement de phrases rythmées.

La fête n’est jamais finie.
Elle mène son battement de cœurs.
Maintenant, s’étend dans l’infini.

Au milieu des cendres et des cris,
Elle réunit les âmes sœurs
Dans l’excitation de la nuit.

/

Des verts qui bleuissent et les bleus qui brunissent, puis des jaunes qui surgissent et des rouges qui contrastent. C’est orangé, et puis ça recommence.

Le cirque de Chagall


De l’image et du son :

Dead can Dance, oui la mort peut danser, même si le carnaval est fini.

https://youtu.be/mPDLJ1UU2Uk?si=uk6kqYe6j16LhNyR


Mon site internet (quartier général) : http://vincentnesler.fr
On se dit à demain :)

C'est mon herbe

Par Vincent Nesler

A propos de moi, je travaille comme formateur pré insertion dans une association professionnelle pour la formation des adultes. C’est pas facile pour les gens du commun en ce moment, je vois. Alors le soir, j’écris, je dessine, je mange des gâteaux apéritifs et surtout j’écoute de la musique et je regarde des films et j’évite ce que sont devenus les médias, j’essaye de survivre au clientélisme ambiant en m’entourant de références POP, de nostalgie et d’imaginaire. J’aime l’esprit libertaire des années 60, les traces qu’elles ont laissées.