Notre rendez-vous quotidien. Je vous écris un petit poème, parfois en vers libres parfois pas, là si.
Bonjour cher lecteur de septembre,
Il fait frisquet hein ?
J’ai vu une plume bien blanche par terre dans la rue ce matin. C’était une anomalie dans le gris qui s’installait depuis un ciel qui répand cette couleur qui ternit les couleurs de la nature. Dans certains sous bois, des violettes des bois, violettes sauvages tapissent des sols herbeux, colorent nos existences. Il y a heureusement des fleurs en hiver. On les attend, elles nous surprennent.
Les fleurs sont plus petites que nous.
Elles ne lisent pas de livres sur l’économie,
Elles ne montrent pas de ventre mou,
Elles sont vivaces et ont de l’esprit.
J’en ai rencontré plusieurs dans ma vie,
Cela n’a jamais duré longtemps,
Souvent le matin,
Jamais la nuit.
Je savais qu’elles ne me diraient rien.
Elles se balançaient doucement,
Sensibles à l’air qu’il y a dans le temps.
Je les écoutais néanmoins.
Enrobées dans leurs feuilles pudiques,
Elles se parfumaient de rosée,
Et lançaient des effluves sucrés
Pour mettre en fuite tous les sadiques.
Les fleurs n’ont pas d’armes,
Elles meurent comme ça,
Elles disparaissent.
Il reste leur charme,
Un souvenir de bois,
Qui nous transperce.
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Si les fleurs veulent former un parti politique, je prendrai ma carte. Je serai un militant, je manifesterai pieds nus dans les champs … Elysées.
Un chanson de Maxime le Forestier dans un clip où il marche d’un air très décidé, un homme qui marche un bouquet à la main, mais où c’est-y donc qu’il se rend à Venise comme ça ?
https://youtu.be/urJEHeCfcWk?si=OxkYQXrJxlxa2dUC
Mon site internet (quartier général) : http://vincentnesler.fr
On se dit à demain, ce serait bien :)